sorte de lipothymie ou de défaillance, dans laquelle le malade perd la force, le sentiment et la connaissance. Voyez LIPOTHYMIE, DEFAILLANCE, etc.

La pamaison peut être occasionnée par tout ce qui altère, corrompt ou dissipe les esprits vitaux ; comme les longues veilles, les douleurs violentes, les grandes et soudaines évacuations, les vapeurs putrides qui s'exhalent des abscès dans les parties nobles, comme il arrive dans la rupture d'une vomique, dans l'ouverture de quelque abscès interne, et qui est un peu considérable.

La pamaison est surtout ordinaire dans les malades, qui sont sujets à l'affection hypochondriaque et hystérique. Les spasmes et les irritations du genre nerveux sont la cause de cette espèce de pamaison, et les narcotiques joints aux antispasmodiques y produisent des effets salutaires.

La pamaison survient aussi dans les inflammations des viscères ; tels que l'estomac, la matrice, ce qui est occasionné par la trop grande sensibilité de ces parties. La saignée y est alors un remède, mais elle doit être petite et souvent répétée.

Au contraire, lorsque la pamaison est produite par les évacuations immodérées, on doit employer des cordiaux ; tels que la confection d'alkermès, l'orviétan et autres semblables ; le repos et les remèdes volatils sont surtout utiles, joints aux aliments restaurants ; cette maladie on ce symptôme attaque souvent les convalescens.