S. m. (Maçonnerie) outil de maçon qui sert à démolir les anciens ouvrages de maçonnerie. C'est une espèce de gros marteau, dont la tête qui est fort large par un bout, se termine en pointe par l'autre extrémité ; le manche qui est de bois est long et fort à proportion, ordinairement de plus de vingt pouces de longueur. Le têtu à arrête, qui sert aussi aux maçons pour la démolition des bâtiments, est propre à briser et rompre les pierres qui sont trop dures, et qui resistent au têtu commun ; c'est une espèce de masse de fer, dont les deux bouts, qui chacun se séparent en deux coins, en forme de dents, sont tranchants et fort acerés ; il n'a guère que huit à dix pouces de longueur, mais il est fort épais ; son manche est plus long qu'au têtu ordinaire, pour lui donner plus de coup. Le têtu à limosin, qu'on nomme aussi un gurlet, tient des deux têtus dont on vient de parler ; il a la tête fendue d'un côté, comme le têtu à arrête, et est pointu de l'autre, comme le têtu commun. (D.J.)