S. m. (Outil d'ouvriers) outil qui sert à percer, trouer ou forer diverses matières dures, comme le bois, le marbre et la pierre, même quelques métaux.

Le vilebrequin est composé de quatre pièces, de la poignée, du fust ou de la manivelle, de la boite, et de la meche ; la meche est de fer acéré, un peu creuse en forme d'une gouge, et amorcée par le bout. La boite est de bois ou de fer, suivant que la monture du vilebrequin est de l'un ou de l'autre ; elle est percée par en-bas pour y mettre la queue de la meche ; le fust ou la manivelle qui a la figure d'un arc, est attaché d'un bout solidement à la boite, et de l'autre à la poignée du vilebrequin ; mais par cette dernière extrémité elle est mobile. Une grande quantité d'ouvriers et d'artisans se servent du vilebrequin, mais entr'autres les charpentiers, les menuisiers, et les serruriers : la monture des vilebrequins de ceux-ci est de fer ; celle des autres est de bois. (D.J.)

VILEBREQUIN, s. m. (Arquebusier) ce vilebrequin sert aux arquebusiers pour poser une meche et pour forer des trous dans du bois. Il n'a rien de particulier, et ressemble aux vilebrequins des menuisiers, serruriers, etc.

VILEBREQUIN, s. m. (Charpenterie) c'est un outil qui sert à percer le bois, et à autres choses, par le moyen d'un petit fer qui a un taillant arrondi appelé meche, et qu'on fait entrer en le tournant avec une manivelle de bois ou de fer. (D.J.)

VILEBREQUIN, s. m. (Horlogerie) outil propre à faire tourner les égalissoirs. (D.J.)

VILEBREQUIN, s. m. terme de Layetier, les vilebrequins dont se servent les maîtres layetiers leur sont particuliers. Ils ont un manche long et finissant en pointe, en forme de tarière un peu creuse en-dedans. La commodité de cette sorte de vilebrequin consiste en ce que avec la même meche qu'on enfonce plus ou moins, on fait des trous de toutes grandeurs. (D.J.)