Porcelaine de Chine

S. m. (Porcelaine de Chine) nom chinois d'une espèce particulière de vernis qu'ils mettent à la porcelaine, pour lui donner un fonds violet, et y appliquer de l'or par-dessus. Leur ancienne méthode était de mêler l'or avec le vernis ordinaire, et d'y ajouter du bleu, ou de la poudre d'une agathe grossière calcinée, qu'on trouve en abondance sur les bords de leurs rivières ; mais ils ont remarqué depuis que le vernis brun, qu'ils nomment tsekin, réussit beaucoup mieux ; le bleu se change en violet, et l'or s'y attache parfaitement. Les Chinois vernissent encore leur porcelaine d'une manière variée, en la vernissant de blanc intérieurement, et extérieurement d'une couleur brune avec beaucoup d'or. Enfin ils diversifient les nuances de la même couleur extérieurement, en faisant sur la porcelaine plus ou moins de couches du même vernis. Observations sur les coutumes de l'Asie. (D.J.)
S. m. (Porcelaine de Chine) espèce de vernis qu'on met à la Chine sur la porcelaine pour lui donner une couleur de caffé ou de feuilles mortes.

Pour faire ce vernis, on prend de la terre jaune commune, on lui donne la même façon qu'au pétunse ; et quand cette terre est préparée, on n'en emploie que la matière la plus déliée qu'on jette dans de l'eau, dont on forme une espèce de colle aussi liquide que le vernis ordinaire appelé pé-yéon, qui se fait de quartiers de roches. Ces deux vernis, le tse-kin et le pé-yéon se mêlent ensemble, et pour cela ils doivent être également liquides. On en fait l'épreuve en plongeant le pétunse dans l'un et dans l'autre vernis. Si chacun de ces vernis pénétre son pétunse, on les juge propres à s'incorporer ensemble.