S. m. (Porcelaine de Chine) espèce de vernis qu'on met à la Chine sur la porcelaine pour lui donner une couleur de caffé ou de feuilles mortes.

Pour faire ce vernis, on prend de la terre jaune commune, on lui donne la même façon qu'au pétunse ; et quand cette terre est préparée, on n'en emploie que la matière la plus déliée qu'on jette dans de l'eau, dont on forme une espèce de colle aussi liquide que le vernis ordinaire appelé pé-yéon, qui se fait de quartiers de roches. Ces deux vernis, le tse-kin et le pé-yéon se mêlent ensemble, et pour cela ils doivent être également liquides. On en fait l'épreuve en plongeant le pétunse dans l'un et dans l'autre vernis. Si chacun de ces vernis pénétre son pétunse, on les juge propres à s'incorporer ensemble.

On fait aussi entrer dans le tse-kin du vernis ou de l'huîle de chaux et de cendres de fougère préparées, de la même liquidité que le pé-yéon ; mais on mêle plus ou moins de ces deux vernis avec le tse-kin, selon que l'on veut que le tsekin soit plus clair ou plus foncé : c'est ce qu'on peut connaître par divers essais ; par exemple, on mêlera deux tasses de la liqueur tsekin avec huit tasses du pé-yéon, puis sur quatre tasses de cette mixtion de tsekin et de pé-yéon, on mettra une tasse de vernis fait de chaux et de fougère. Coutume d'Asie. (D.J.)