terme d'Oiseleur, c'est le chant naturel des oiseaux ou leur cri ; mais pour spécifier celui d'un grand nombre en particulier, on disait autrefois en français que la colombe roucoule, le pigeon caracoule, la perdrix cacabe, le corbeau croasse ; on dit des poulets pioler, des poules glousser, du coq coqueliquer, du dindon glougoûter, du pinson fringoter, de l'hirondelle gazouiller, du milan huir, des hupes pupuler, des cailles carcailler, des tourterelles gémir, etc. mais presque tous ces mots sont passés d'usage. (D.J.)

RAMAGE, (Jurisprudence) dans quelques coutumes, comme dans celle de Bretagne, signifie branche particulière d'une ligne, car chaque ligne paternelle ou maternelle se subdivise en plusieurs branches. On dit communément que quand le ramage défaut le lignage succede, c'est-à-dire qu'au défaut d'une ligne, l'autre succede. Voyez la coutume de Bretagne, articles 298, 306, 322, 323, 325, 326, 330, 331, 482, 541, 593. Hevin sur Frain, chap. lxj. tome I. le gloss. de Laurière, au mot Ramage.

RAMAGE, jus ramale, c'est le droit ou faculté que dans quelques lieux les sujets ont de couper des rameaux ou branches d'arbres dans les forêts de leur seigneur. (A)

RAMAGE, (Jardinage) est un terme peu usité pour signifier un rameau, une branche d'arbre ; cependant on dit encore un arbre qui a de grands ramages.

RAMAGE, ouvrage à, terme de manufacture, ce mot se dit des broderies et représentations qui se font de toutes sortes de figures et de fleurs, soit avec l'aiguille, soit avec la navette. Les Latins l'ont nommé ars polymitaria, opus plumarium.

RAMAGE, s. m. (Draperie) ce mot se dit de la façon que l'on donne aux draps et étoffes de laine, en les mettant et étendant sur une machine qu'on appelle rame. (D.J.)