(Rubanier) s'entend de quelques portions de chaîne qui levant continuellement pendant un certain nombre de coups de navette, et par conséquent n'étant point compris dans le travail, forment au moyen de cette inaction un compartiment de soies trainantes sur l'ouvrage qui fait le luisant, la lumière n'étant point rompue par l'inégalité que le travail occasionne ; il faut pourtant que cette levée continuelle soit interrompue d'espace en espace, pour les faire adhérer au corps de la chaîne, sans quoi ces soies trainant toujours seraient inutiles ; on les fait baisser sur un seul coup de navette qui sert à couper cette continuité, et à les lier avec la chaîne ; après ce coup de navette, le luisant lève de nouveau comme il a fait précédemment, et ainsi de suite : les luisans se mettent plus ordinairement qu'ailleurs sur les bords ou lisières des ouvrages, et servent à donner plus de relief aux desseins qu'ils environnent. On en met indifféremment sur tous les ouvrages de ce métier, où l'on juge qu'ils feront un bon effet.