S. f. (Littérature) c'est ainsi que s'appelait chez les Grecs, la cérémonie de boire à la santé les uns des autres ; elle se pratiquait de cette manière. Dès que le roi du festin, ou celui qui donnait un grand repas avait versé du vin dans sa coupe, il en répandait d'abord en l'honneur des dieux ; ensuite après l'avoir porté à ses lèvres, il présentait la coupe à son voisin, ou à la personne à qui il voulait faire honneur, en lui souhaitant toutes sortes de prospérités ; celui-ci en buvait, la présentait ensuite à un autre ; et ainsi la coupe allait de main en main, jusqu'à ce que tous les conviés en eussent bu. Les philotésies se pratiquaient encore à l'arrivée de quelque hôte, mais il n'était permis qu'aux étrangers de boire à la santé de la femme du roi du festin. A l'égard des autres règles de cette cérémonie de table, on peut consulter la lettre du P. Fronteau à M. de Bellièvre. Le mot , veut dire amitié. (D.J.)