S. m. (Belles Lettres) sorte de chanson lugubre, en usage parmi les anciens grecs dans le deuil et les funérailles.

Ces pièces étaient ordinairement si languissantes qu'elles avaient donné lieu au proverbe grec, rapporté par Hesychius , plus misérable, ou plus froid qu'un ïalème. Adrianus Junius rapporte aussi, comme un proverbe, ces mots grecs, , digne d'être mis au rang des ïalèmes. Il se fonde sur ce que dit le poète comique Menandre ; que si vous ôtez la hardiesse à un amant, c'est un homme perdu, qu'il faut que vous mettiez au rang des ïalèmes. Junius ajoute qu'ïalème était le nom d'un homme plein de défauts et de desagréments, quoique fils de Calliope. On ignore quelle forme de vers entrait dans la composition des ïalèmes.