S. m. (Littérature) espace de terre planté d'arbres et de vignes qu'on laissait autour des temples ; il était renfermé par un mur consacré aux divinités du lieu ; et les fruits qui en provenaient appartenaient aux prêtres. C'est ce que les Latins appelaient templi conceptum, selon Hoffman, qui cite les notes de Saumaise sur Solin. Peribolus était le même que sacellum, lieu sans tait et consacré aux dieux. Le péribole des églises des premiers chretiens, contenait des cellules, des petits jardins, des bains, des cours et des portiques ; ces lieux étaient des asiles pour ceux qui s'y étaient réfugiés, comme nous l'apprend une constitution de Théodose et de Valentinien. (D.J.)

PERIBOLE, s. f. (Lexicog. medic.) , de , environner ; terme employé fréquemment par Hippocrate, et en différents sens dans ses ouvrages. Il désigne communément un transport des humeurs, ou de la matière morbifique des parties internes sur la surface du corps. (D.J.)