S. f. (Littérature) nom donné chez les Romains aux restes des grands festins qui ne méritaient ni d'être serrés et conservés pour le lendemain, ni d'être donnés aux domestiques pour leur nourriture, mais qu'on brulait et qu'on jetait au feu ; c'est cette espèce de sacrifice qu'on appelait protervia ; ce qui fit dire plaisamment à Caton le jeune, d'un des disciples d'Apicius, qui après avoir mangé tout son bien, avait par malheur mis le feu à sa maison, proterviam fecit, il a fait son dernier sacrifice.