S. f. (Littérature) c'est le titre que Cicéron a donné à un de ses ouvrages qu'il a nommé questions tusculanes, qui sont des disputes sur divers lieux communs de la philosophie morale. Comme la maison de campagne où l'on suppose que cet ouvrage fut composé, ou qu'on regarde comme la scène des disputes qu'il contient, se nommait Tusculum, l'auteur en a pris occasion d'appeler ce recueil questions tusculanes. C'est ainsi que M. Huet, alors abbé d'Aulnay, et depuis évêque d'Avranches, a donné à un de ses livres qu'il avait composé dans cette abbaye, le nom de quaestiones alnetanae. Au reste, les tusculanes de Cicéron forment cinq livres, dont le premier est sur le mépris de la mort, le second sur la patience ou la force d'esprit pour supporter les afflictions, le troisième sur l'adoucissement des peines, le quatrième sur les autres passions de l'âme, et le cinquième enseigne que la vertu suffit pour rendre l'homme heureux. M. l'abbé d'Olivet, de l'académie française, a donné une fort belle traduction des tusculanes.