S. m. (Architecture) grosse moulure ronde, servant aux bases des colonnes. Ce mot vient du grec toros, un câble, dont il a la ressemblance. On le nomme aussi tondin, boudin, gros bâton et bosel.

Tore corrompu. Tore dont le contour est semblable à un demi-cœur. Les Maçons et les Menuisiers nomment cette mesure brayette ou brague de Suisse.

Tore inférieur. C'est le plus gros tore d'une base attique ou corinthienne ; et tore supérieur, le plus petit.

On embellit souvent le tore de feuillages entortillés, parsemés de sphères planes, de roses, d'œufs de serpens, etc. sa saillie est égale à la moitié de sa hauteur. (D.J.)