S. m. (Littérature) on appelle mausolées, ces tombeaux magnifiques.
Où se perdent les noms des maîtres de la terre,
D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ;
Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ;
Et tombent avec eux d'une chute commune,
Tous ceux que la fortune
Faisait leurs serviteurs.
Ce n'est pas qu'on n'ait élevé quelquefois de superbes tombeaux à d'illustres citoyens qui avaient bien mérité de leur patrie ; mais il faut avouer que ce cas est fort rare. Il me semble que les Hollandais sont de tous les peuples modernes, ceux qui se sont les plus distingués par leur reconnaissance en ce genre, et en même temps ceux qui ont fait paraitre le plus de bon goût dans les ouvrages de cette nature. Les mausolées qu'ils ont élevés à leurs amiraux, les représentent à nos yeux tels qu'ils étaient, et sont enrichis de couronnes rostrales, accompagnées d'ornements convenables ; comme de festons d'herbes marines, de coquillages et de corail, qui ont un juste rapport avec toute l'ordonnance.
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