Art militaire

S. m. (Artillerie) c'est un petit instrument cylindrique de fer, de la longueur environ de 7 ou 8 pouces, ayant la tête un peu plus large que le reste, dont se servent les carabiniers. On s'en sert pour commencer à enfoncer la balle de plomb à coups de marteau dans la carabine, qui est rayée depuis l'entrée jusqu'à la culasse. Lorsqu'on a fait entrer la balle de force avec le pousse-balle ; on acheve de la pousser jusques sur la plate-forme de la poudre avec la baguette de fer. (D.J.)
participe, (Art militaire) qui rase, terme de fortification.

Flanc rasant, ou ligne rasante, c'est l'endroit de la courtine ou du flanc, d'où les coups qu'on tire rasent, ou vont le long de la face du bastion opposé. Voyez LIGNE DE DEFENSE RASANTE.

S. m. RAVITAILLER, Ve act. (Art militaire) c'est l'action de refournir de vivres une place qui en manque.
S. f. (Art militaire) sont des levées de soldats qu'on fait faire dans les villes et les villages, pour augmenter les troupes et remplacer les soldats morts ou blessés, ou qui ont désertés.

S. m. (Artillerie) est le mouvement en arrière de quelque corps que ce sait, mais singulièrement d'une arme à feu. Voyez CANON, MORTIER, etc.

Plus la charge est forte, caeteris paribus, plus le recul est considérable.

Par une expérience faite en présence de la société royale de Londres, et rapportée dans les Transactions philosophiques, on a trouvé que des canons avec une certaine charge, envoyent le boulet à gauche de leur direction naturelle, et que le recul au contraire se faisait en tirant sur la droite.