ou PALANKINS, ou PALEKIS, (Histoire moderne) espèce de voiture portée par des hommes, fort en usage dans les différentes parties de l'Indostan. Le palankin est une espèce de brancard terminé des deux côtés par une petite balustrade de cinq à six pouces de hauteur. Il y a un dossier semblable à celui du berceau d'un enfant. Au-lieu d'être porté par deux brancards, comme nos litières, ou chaises-à-porteurs, le palankin est suspendu par des cordes à un long morceau de bois de bambou, qui a cinq à six pouces de diamètre, et qui est courbé par le milieu, et porté sur les épaules de deux ou d'un plus grand nombre d'hommes. Ces voitures portatives sont plus ou moins ornées, suivant la qualité et les facultés des personnes à qui elles appartiennent. Lorsque le temps est mauvais, le palankin se recouvre de toîle cirée. Ceux que l'on porte sont couchés sur des coussins et sur des tapis plus ou moins riches. Quand c'est une femme, elle est cachée par des rideaux de toile, ou de quelque étoffe de soie. Ces voitures sont fort chères ; le bâton de bambou auquel le palankin est attaché, coute quelquefois jusqu'à 5 ou 600 liv. mais les porteurs se contentent du prix modique de 10 à 12 francs par mois. Les meilleurs palankins se font à Tatta, dans la province d'Azmir, dépendant du grand-mogol.

PALANQUIN, (Marine) c'est un petit palan qui sert à lever de médiocres fardeaux. Il y en a de doubles et de simples.

Palanquins de ris ; ce sont des palanquins que l'on met au bout des vergues des huniers, par le moyen desquels on y amène les bouts des ris, quand on les veut prendre.

Palanquins simples de racage ; on s'en sert pour guinder ou amener le racage de la grande vergue, lorsqu'il faut guinder ou amener la vergue.