S. m. (Histoire moderne) cérémonie dans laquelle on place la couronne sur les têtes des souverains.

COURONNEMENT, terme d'Architecture, ouvrage de sculpture et d'architecture, servant à exhausser quelqu'avant corps qui doit prééminer dans l'ordonnance d'un bâtiment, connu sous le nom d'amortissement. Voyez AMORTISSEMENT. Plusieurs auteurs anciens ont appelé l'entablement couronnement, parce que cette partie dans l'Architecture est considérée comme le couronnement de l'ordre, quoiqu'il soit lui-même le plus souvent surmonté d'une balustrade ou d'un attique. (P)

COURONNEMENT DU CHEMIN COUVERT, Art milit. est dans l'attaque des places, le logement qu'on fait sur le haut des glacis, qui enferme ou couronne toutes les branches du chemin couvert du front de l'attaque. (Q)

COURONNEMENT, (Marine) c'est la partie du haut de la poupe, qui est un ornement de menuiserie et de sculpture pour l'embellissement de l'arrière. Voyez, Mar. Pl. III. fig. le dessein de la poupe d'un vaisseau, où le couronnement est coté N : ce qui suffit pour faire connaître cette partie. (Z)

* COURONNEMENT, (Chirurgie) Il n'y a point de partie du corps humain qui s'appelle ainsi ; c'est une position de l'enfant, lorsqu'il est sur le point de venir au monde, dans laquelle l'orifice de la matrice lui embrasse la tête.