S. m. (Histoire moderne) nom de plusieurs mois lunaires qui composent le cycle de cinq ans des Chinois. Ken-su est le septième, ken-schin le dix-septième, ken-gin le vingt-septième, ken-çu le trente-septième, ken-shin le cinquante-septième.

KEN, s. m. (Commerce) mesure des longueurs dont on se sert à Siam ; c'est une espèce d'aune qui n'a pas tout à fait trois pieds, deux kens faisant un voua, qui revient à la taise de France moins un pouce. Le ken contient deux soks, le sok deux keubs, et le keub douze nious : ces nious sont comme les pouces du pied de roi ; il faut huit grains de ris, dont la première enveloppe n'a pas été brisée au moulin, pour faire un niou ; en sorte que huit de ces grains valent encore neuf de nos lignes. On a dit qu'au-dessus du ken est le voua ou toni ; au-dessus du voua est le sen, qui en contient vingt ; cent sens font le roc-neug ou la lieue : ce qu'on nomme jod contient quatre sens. Voyez JOD, SEN, VOUA, etc. Dict. de Commerce.