adj. (Histoire moderne) chose qui se fait ou qui se passe par élection. Voyez ELECTION.

L'empire d'Allemagne était héréditaire du temps de Charlemagne et de ses successeurs jusqu'à la mort de l'empereur Louis IV. en 912. L'Empire commença dès-lors à être électif en la personne de Conrad I. et depuis ce temps-là l'Empire, quoique quelquefois héréditaire, fut censé électif, parce que les fils n'y succédaient à leurs pères que du consentement du corps germanique. D'ailleurs cette dignité passa en différentes maisons, sans égard au prétendu droit de succession. Jusqu'au temps de l'empereur Frédéric II. en 1212, l'Empire a toujours été électif, jusqu'à ce que la maison d'Autriche, en le laissant tel en apparence, l'ait rendu réellement héréditaire, comme on l'a Ve depuis Charles-quint jusqu'à Charles VI.

Il y a des bénéfices électifs. Les charges municipales sont généralement électives en Angleterre, et vénales en Espagne. La Pologne est un royaume électif. Avant le concordat, les évêchés étaient électifs en France, et sont maintenant à la nomination du Roi, etc. Chambers et Trév. (G)