S. m. (Histoire moderne) couriers persans chargés des dépêches de la cour pour les provinces. S'ils rencontrent un cavalier mieux monté qu'eux, ils ont le droit de s'emparer de son cheval ; le refus exposerait à perdre la vie : le plus sur est de céder sa monture, et de courir après comme on peut. Tavernier, qui parle des chappars dans son voyage de Perse, ajoute qu'il y avait aussi de ces couriers incommodes en Turquie, mais que le sultan Amurat les supprima, et y établit des postes à son usage, afin que les malédictions dont ses chappars étaient chargés par ceux qu'ils démontaient, ne retombassent point sur sa tête.