S. f. pl. (Antiquité grecque) fête de toute l'Ionie en l'honneur de Neptune. Une armée de jeunes Ioniens qui étaient partis du territoire d'Athènes, ayant chassé les Cariens, les Myliens et les Leleges, de la côte maritime d'Asie qu'ils habitaient, prit possession de tout ce pays, y établit des colonies, bâtit le temple de Diane à Ephèse, et institua la fête appelée , sur le mont Mycalé, en l'honneur de Neptune héliconien. Mycalé est un promontoire de l'Ionie qui regarde Samos du côté du vent du zéphire. C'est en ce lieu que s'assemblaient les Ioniens pour offrir un sacrifice, et célébrer cette fête qu'ils appelèrent panionies, c'est-à-dire, fête de toute l'Ionie. Une chose remarquable dans cette fête, c'est que si le taureau destiné à être immolé, venait à meugler avant le sacrifice, ce mugissement passait pour être un présage de la faveur spéciale de Neptune. Potter, Archaeol. graec. tom. I. pag. 423. (D.J.)