Antiquité grecque

(Antiquité grecque) ; on appelait chez les Grecs néoméniastes, ceux qui célébraient la fête des néoménies, ou de chaque mois lunaire.
S. f. (Antiquité grecque) , fête annuelle célébrée par les habitants de Delphes avec beaucoup de pompe, en mémoire de Néoptolème fils d'Achille, qui périt dans son entreprise de piller le temple d'Apollon, à dessein de venger la mort de son père, dont ce dieu avait été cause au siege de Troie. Les Delphiens ayant tué Néoptolème dans le temple même, ils crurent devoir fonder une fête à sa gloire, et honorer ce prince comme un héros. Potter, Archaeol. graec. tom. I. pag. 417.
S. f. pl. (Antiquité grecque) solennités des Grecs nommées la fête des gens sobres ; ce que marque le mot même qui signifie sobriété. Les Athéniens célébraient cette fête en offrant une simple boisson d'hydromel au Soleil, à la Lune, à l'Aurore et à Venus : ils brulaient à cette occasion sur leurs autels toutes sortes de bois, excepté celui de la vigne et du figuier. (D.J.)
S. f. pl. (Antiquité grecque) ; fête athénienne en mémoire de la victoire que Minerve remporta sur Neptune dans la dispute qu'ils eurent ensemble, à qui aurait l'honneur de donner le nom à la ville qui fut depuis nommée Athènes ; les douze grands dieux adjugèrent le prix à Minerve. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) les nomophylaces étaient chez les Athéniens, des magistrats assez semblables à ceux qu'on nomme shérifs en Angleterre ; ils étaient préposés au maintien des lois et des ordonnances, dont ils tenaient les registres : l'exécution des criminels et l'inspection sur les prisonniers étaient aussi commises à leurs soins. Enfin, ils avaient le droit sur de simples soupçons, d'arrêter les fripons, les marodeurs, les gens sans aveu, les coureurs de nuit ; de les faire mourir sans autre formalité s'ils avouaient leurs crimes ; mais s'ils le niaient, les nomophylaces devaient les poursuivre juridiquement. Potter, Archaeol. graec. tom. I. p. 78. (D.J.)