S. m. (Antiquité romaine) c'était un emploi sacré que celui de sortilegue, c'est-à-dire de celui qui avait la fonction de jeter les sorts ; elle était exercée par des hommes et par des femmes, au choix du pontife. On les appelait sortiarii et sortiariae, d'où sont venus sans-doute les noms de sorciers et sorciéres. Mais ceux qui jetaient les sorts n'avaient pas le pouvoir de les tirer ; on se servait pour cela du ministère d'un jeune enfant. Dans les inscriptions recueillies par Gruter, on en trouve une d'un nommé C. Stiminius Heracla, qui se qualifie de sortilegue de Vénus Erycine. (D.J.)