S. f. (Habit des dames romains) en latin syrma, mante à longue queue trainante ; les dames romaines l'attachaient avec une agraffe plus ou moins riche sur l'épaule.

Il faut savoir que les dames par-dessus leur stole, portaient la mante ou la symare dont nous venons de parler. La queue extrêmement trainante de cette symare, se détachait de tout le reste du corps, depuis les épaules, où elle était attachée avec une agraffe, le plus souvent garnie de pierreries, et se soutenait à une longue distance par son propre poids : la partie supérieure portait ordinairement sur l'épaule et sur le bras gauche, pour donner plus de liberté au bras droit, que les femmes portaient découvert comme les hommes ; elle formait par-là en descendant, un grand nombre de plis qui donnaient de la dignité et de la grâce à cet habillement.

Quelques-uns ont prétendu que la forme en était carrée, quadrum pallium. Le fond était de pourpre, et les ornements d'or. Isidore s'est plu à l'enrichir de pierreries : affixis in ordinem gemmis distincta. La mode de cette symare s'introduisit sur la scène, et les comédiennes balayaient les théâtres avec leur longue queue.

.... Longo syrmate vertit humum.

(D.J.)