S. f. (Antiquité romaine) trabea ; robe des rois de Rome, ensuite des consuls et des augures. Il y avait trois sortes de robes qu'on nommait trabées. La première était toute de pourpre, et n'était employée que dans les sacrifices qu'on offrait aux dieux. La seconde était mêlée de pourpre et de blanc. Elle fut d'un grand usage chez les Romains, car non-seulement les rois de Rome la portèrent les premiers, mais les consuls en étaient revêtus lorsqu'ils allaient à la guerre ; elle devint même un habit militaire, avec lequel paraissaient les cavaliers aux jours de fêtes et de cérémonies, tels que les représentent Denys d'Halicarnasse dans les honneurs qu'on rendait à Castor et à Pollux, en mémoire du secours que les Romains en avaient reçu dans le combat qu'ils eurent à soutenir contre les Latins. La troisième espèce de robe trabée était composée de pourpre et d'écarlate ; et c'était le vêtement propre des augures. (D.J.)