Antiquité romaine

(Antiquité romaine) nom d'un sacrifice solennel qu'on faisait chez les Romains, d'un verrat, d'un bélier et d'un taureau. Voyez -en les détails au mot SUOVE-TAURILIES (D.J.)
S. m. (Antiquité romaine) c'était un emploi sacré que celui de sortilegue, c'est-à-dire de celui qui avait la fonction de jeter les sorts ; elle était exercée par des hommes et par des femmes, au choix du pontife. On les appelait sortiarii et sortiariae, d'où sont venus sans-doute les noms de sorciers et sorciéres. Mais ceux qui jetaient les sorts n'avaient pas le pouvoir de les tirer ; on se servait pour cela du ministère d'un jeune enfant. Dans les inscriptions recueillies par Gruter, on en trouve une d'un nommé C. Stiminius Heracla, qui se qualifie de sortilegue de Vénus Erycine. (D.J.)
S. f. pl. soteria, (Antiquité romaine) fêtes qu'on célébrait en action de grâces pour la délivrance de quelque grand péril public. Sous le règne des empereurs, on ne manquait pas de faire ces sortes de solennités, lorsque le prince relevait de maladie. (D.J.)
(Antiquité romaine) on nommait ainsi l'espèce de vitrage faite de pierres spéculaires, et qu'on employait aux fenêtres avant que le verre fût d'usage. (D.J.)
S. m. (Antiquité romaine) c'était chez les Romains la chambre des bains, destinée à s'habiller et se déshabiller avant et après le bain. Ce mot désignait encore l'endroit de Rome où l'on trainait, et où l'on dépouillait les corps des gladiateurs qui avaient été tués en combattant. (D.J.)