Antiquité romaine

(Antiquité romaine) Festus nommait ainsi les frères Arvaux, qui étaient employés à purifier les arbres foudroyés ; ils faisaient dans cette cérémonie un sacrifice avec de la pâte cuite sous les cendres. Voici les termes trouvés à Rome, sur une table de bronze antique.

LIII. ID. DEC. FRATRES. ARVALE. IN LUCO. DEAE. DIAE. VIA. CAMPANA. APUD. LAP. Voyez CONVENERE. PER. C. PORC. PRISCUM. MAG. ET. IBI. IMMOLAV. QUOD AB ICTU. FULMINIS. ARBORES LUCI SACRI D. D. ATTACTAE ARDUERINT EARUMQUE ADOLEFACTARUM ET. IN. EO LUCO SACRO. ALIAE SINT REPOSITAE.

CIVILE BELLUM, (Antiquité romaine) c'est ainsi qu'Eutrope nomme la guerre civîle de Sylla, qui jointe à celle des alliés d'Italie Sociale Italicum, dura dix ans, pendant lesquelles périrent plus de cent cinquante mille hommes, trente-trois personnages consulaires, sept préteurs, soixante édiles, deux cent sénateurs, sans parler du nombre innombrable d'hommes de toutes les parties d'Italie. (D.J.)
S. f. pl. (Antiquité romaine) suovetaurilia, où l'on immolait un verrat, un bélier, et un taureau, comme le prouve le mot même suovetaurilia, qui est composé de sus, ovis, taurus ; le mot ove est pris ici pour un bélier ; car c'est le mâle de l'espèce qui n'était point coupé, qu'on offrait dans cette cérémonie ; d'où vient qu'on l'appelait autrement solitorilia, c'est-à-dire, selon Sextus Pompeïus, solida, mot qui signifie que les animaux étaient entiers, et qu'ils n'avaient perdu aucune partie de leur corps.

S. f. (Habit des dames romains) en latin syrma, mante à longue queue trainante ; les dames romaines l'attachaient avec une agraffe plus ou moins riche sur l'épaule.

Il faut savoir que les dames par-dessus leur stole, portaient la mante ou la symare dont nous venons de parler. La queue extrêmement trainante de cette symare, se détachait de tout le reste du corps, depuis les épaules, où elle était attachée avec une agraffe, le plus souvent garnie de pierreries, et se soutenait à une longue distance par son propre poids : la partie supérieure portait ordinairement sur l'épaule et sur le bras gauche, pour donner plus de liberté au bras droit, que les femmes portaient découvert comme les hommes ; elle formait par-là en descendant, un grand nombre de plis qui donnaient de la dignité et de la grâce à cet habillement.

(Antiquité romaine) longue robe commune aux deux sexes, et qui trainait jusqu'à terre, elle était d'usage sur le théâtre, pour représenter avec plus de dignité les héros et les héroïnes. (D.J.)