Antiquité romaine

JEUX, (Antiquité romaine) ludi votivi ; les jeux votifs étaient ceux auxquels on s'engageait par quelque vœu ; et ceux-là étaient ou publics, lorsque le vœu était public, ce qui arrive ou dans les calamités publiques, ou au fort d'un combat, ou dans quelques autres occasions importantes ou particulières, lorsque quelque autre personne privée les faisait représenter. Les premiers étaient donnés par les magistrats, sur un arrêt du sénat : nous avons une inscription qui fait mention d'un de ces jeux votifs et publics pour l'heureux retour d'Auguste : Ti. Claud. etc. Ludos Votivos pro reditu Imp. Caes. Divi F. Augusti. On en trouvera plusieurs autres exemples dans Gruter et dans Thomasini. (D.J.)
S. f. pl. (Antiquité romaine) les vulpinales étaient chez les Romains une fête publique où l'on brulait des renards ; cette fête se célebrait le 19 Avril. On a imprimé dans les Mémoires de littérature et d'histoire, sur cette fête une dissertation que l'on peut consulter. (D.J.)
S. m. (Antiquité romaine) nom que l'on donnait à Rome aux athletes des gymnases et aux gladiateurs qui, l'hiver, se battaient sous des portiques, et non pas en plein air. Suétone, vie d'Auguste, c. xlv. en parle.
(Antiquité romaine) ce mot est synonyme à vaporarium ; c'était chez les anciens des appartements situés au-dessus d'une étuve, dans lesquels on répandait de l'eau froide, ou de l'eau chaude, selon la saison : la vapeur de cette eau, en tombant par des tuyaux placés dans le mur, échauffait ou rafraichissait le zeta à discrétion. Ce mot désigne aussi chez les auteurs latins, des endroits particuliers des bains, où l'on trouvait des lits destinés au repos, et plus souvent encore à la galanterie. (D.J.)