Antiquité romaine

S. m. (Antiquité romaine) les préfects étaient des officiers au-dessus des lieutenans que les gouverneurs des provinces employaient comme ils le jugeaient à propos. Plusieurs personnes prenaient cette qualité comme un simple titre d'honneur, et sans exercer aucune fonction. Atticus lui-même avait été nommé préfect par plusieurs gouverneurs, sans être jamais allé avec eux dans leurs provinces. (D.J.)

PREFECT DE ROME, (Histoire romaine) c'était un des premiers magistrats de Rome qui la gouvernait en l'absence des consuls et des empereurs. Il avait l'intendance des vivres, de la police, des bâtiments et de la navigation. Son pouvoir s'étendait à mille jets de pierre hors de Rome, selon Dion. On jugeait devant lui les causes des esclaves, des patrons, des affranchis et des citoyens turbulents. Au premier jour de l'année il faisait un présent à l'empereur au nom de tout le peuple, de coupes d'or avec cinq sous de monnaie : vobis solennes pateras cum quinis solidis ut numinibus integritatis offerimus, dit Symmachus.

S. f. (Histoire romaine) une préfecture chez les Romains n'était pas une ville libre, mais une cité asservie sous un gouverneur nommé préfect, qui y rendait la justice. Si quelques villes avaient usé d'infidélité envers la république, elles étaient gouvernées en forme de préfectures, aussi-tôt que réduites sous la puissance de l'état. Cependant d'ordinaire en Italie, on leur permettait d'élire des magistrats populaires, avec un receveur de deniers communs, pour avoir soin des affaires de leur police ; mais la justice et le gouvernement appartenaient au préfet, ce que le préfet était à une ville particulière, le consul ou le préteur l'était à une province.

S. m. (Antiquité romaine) praefericulum, vase des sacrifices des anciens, qui avait un bec ou une avance comme ont nos aiguières : c'était dans ce vase qu'on mettait le vin ou autres liqueurs d'usage dans ces sortes de cérémonies religieuses. (D.J.)
S. m. (usage des Romains) le prénom, praenomen, était un nom qui se mettait devant le nom de famille ; il revient à notre nom propre, qui sert à distinguer les frères d'une même famille, quand nous les appelons Pierre, Jean, Louis.

Le prénom ne fut introduit chez les Romains que longtemps après le nom de famille qu'ils avaient coutume d'imposer aux enfants le neuvième jour après leur naissance pour les garçons ; et le huitième pour les filles ; on les reconnaissait pour légitimes par cette cérémonie ; mais on ne leur donnait le prénom, que lorsqu'ils prenaient la robe virile, c'est-à-dire, environ à l'âge de dix-sept ans. Le prénom du père se donnait ordinairement au fils ainé, et celui du grand-pere et des ancêtres au second fils, et aux autres suivants.

S. f. (Histoire romaine) charge du préteur chez les Romains, et la seconde dignité de la république, voyez PRETEUR.