S. f. pl. (Histoire ancienne) fêtes à Athènes en l'honneur de Minerve, qu'on comptait cependant parmi les jours malheureux. En ces jours Solon permit de jurer par ces trois noms, de Jupiter le propice, Jupiter l'expiateur, et Jupiter le défenseur. Xénophon assure qu'aux plynteries on fermait le temple de Minerve, et qu'il était défendu ce jour-là de faire quoique ce sait, même en cas de nécessité ; on dépouillait la statue de la déesse, mais on la couvrait aussi-tôt pour ne pas l'exposer nue, et on la lavait ; outre cela on environnait tous les temples d'un cordon, pour marquer qu'ils étaient fermés, cérémonie usitée dans les jours funestes ; enfin on portait en procession des figues seches, sur ce fondement que les figues étaient le premier fruit que les Grecs eussent mangé après le gland, dit un auteur moderne qui donne à ces fêtes le nom de plunteria. Voyez l'article PLUNTERIES.