S. m. plur. (Histoire ancienne) prêtres ou ministres de la religion chez les anciens Grecs, dont la fonction était d'observer les grêles, les orages et les tempêtes, pour les détourner par le sacrifice d'un agneau ou d'un poulet. Au défaut de ces animaux, où s'ils n'en tiraient pas un augure favorable, ils se découpaient le doigt avec un canif ou un poinçon, et croyaient ainsi apaiser les dieux par l'effusion de leur propre sang. Ils avaient été institués par Cléon. Leur nom est formé de , grêle, et de , j'observe, j'épie. Les Ethiopiens ont de semblables charlatants qui se déchiquettent le corps à coups de couteau et de rasoir, pour obtenir la pluie ou le beau temps ; et l'on trouve dans l'Ecriture un exemple des mêmes pratiques mises en œuvre par les prêtres de Baal que confondit Elie. Voyez BAAL, BELLONAIRES, etc. (G)