S. f. (Histoire ancienne) mesure attique pour les liqueurs. On a supputé qu'une cotyle était égale à un demi-septier romain. Voyez MESURE.

La cotyle romaine, suivant Savot, était de douze onces, pour quelque liqueur que ce fût. Si cela est, il y avait autant de différentes cotyles, qu'il y a de liqueurs qui se vendent ordinairement ; ce qui ne doit pas étonner, puisqu'en quelques pays plusieurs mesures de différentes grandeurs ont le même nom, lorsqu'elles contiennent le même poids, quoique sous différents volumes.

D'autres disent que la cotyle était la même chose que l'hémine, qui était la moitié du sextier. Voyez HEMINE.

At cotylas, quas si placeat dixisse licebit

Heminas, recipit geminas sextarius anus.

Chorier, hist. du Dauph. liv. II. p. 201. dit que la cotyle servait aux choses seches aussi-bien qu'aux liquides ; et que Thucydide dit en un endroit deux cotyles de vin, et en un autre, deux cotyles de pain. Dictionnaire de Trev. et Chambers. (G)

COTYLE, s. m. en Anatomie ; nom d'une cavité profonde d'un os dans laquelle un autre os s'articule. On s'en sert plus particulièrement pour signifier la cavité des os des hanches, qu'on appelle cavité cotyloïde. Voyez COTYLOÏDE. (L)