S. m. pl. (Histoire ancienne) nom de certains officiers Romains, qui prenaient garde qu'on n'usât de supercherie et de mauvaise foi dans la distribution des bulletins pour l'élection des magistrats. (G)

CUSTODE, (Jurisprudence) dans certaines églises est la même chose que curé. L'usage du terme de custode pris dans ce sens est fort ancien ; car on voit dans la règle de S. Chrodegand évêque de Metz, qui vivait vers le milieu du VIIIe siècle, qu'entre les membres du chapitre de la cathédrale, il y avait des custodes ou gardiens des trois principales églises de la ville. Voyez le chapitre xxvij. Dans le chapitre de Lyon, il y a un chanoine qui a le titre de grand-custode ; et l'église paroissiale de Sainte-Croix qui est la première paraisse de la ville, et unie à l'église cathédrale dont elle fait partie, est desservie conjointement par deux curés qui sont qualifiés custodes de Sainte-Croix. (A)

CUSTODE, s. f. (Bourrelier) on appelle ainsi le chaperon ou le cuir qui couvre les fourreaux de pistolets, pour empêcher qu'ils ne se mouillent. Ce mot est moins usité que celui de chaperon.

C'est aussi la partie garnie de crin qui est à chaque côté du fond d'un carrosse, et sur laquelle on appuie la tête et le corps. Dict. de Trév. (V)