COURSE DU CIRQUE, (Histoire ancienne) ces courses faisaient la partie principale des jeux qu’on y célébrait. Voyez CIRQUE. Elles se faisaient ou sur des chars (voyez CHARS), ou sur des chevaux, ou même à pied. La course des chevaux et des chariots se commençait à la ligne blanche ; on s’avançait vers les bornes avec le plus de vitesse qu’il se pouvait : c’était-là le moment du triomphe ou de l’écueil des concurrents. On faisait sept fois de suite le tour : celui qui achevait le premier le septième tour, remportait la victoire et le prix proposé. Ces courses se faisaient par factions : c’était aussi quelquefois des défis de particuliers. Il ne fallait ni se trop approcher des bornes, crainte de s’y briser ; ni s’en éloigner assez, pour que l’adversaire put passer entre le char et la borne. A chaque tour de course, des gens préposés mettaient un œuf sur des colonnes destinées à cet usage, et autant de dauphins sur d’autres. A la fin de la course entière, il y avait sept dauphins et sept œufs de placés. Les Grecs n’ont pas été si uniformes que les Romains sur le nombre des tours pour une course. Homère n’en compte qu’un ; Pindare, douze ; Sophocle, six ou sept. Quant au nombre des missions, il y en avait chez les Romains jusqu’à vingt-quatre ; c’était comme autant de parties différentes : plus anciennement le nombre était de vingt-cinq. Du côté des prisons, carcères, il y avait des balcons d’où le signal se donnait d’abord en élevant une torche allumée ; et dans les temps postérieurs, en jetant une nappe : c’était la fonction des consuls, et en leur absence, des préteurs. On immola quelquefois à Mars le meilleur cheval. Le vainqueur avait pour prix, de l’or, de l’argent, des couronnes, des vêtements, et des chevaux. Voici une difficulté très-réelle sur les courses. Si l’on partait de la même ligne, comme tous les auteurs le supposent, il est évident que ceux qui occupaient une des extrémités de la ligne, avaient un chemin beaucoup plus considérable à faire que ceux qui occupaient l’autre extrémité ; et que la différence des chemins s’augmentait encore par le nombre des tours. Après les courses des chevaux et des chariots, commençaient les courses à pied, où celui qui avait le plutôt atteint la borne, remportait le prix. Domitien fit courir de jeunes filles.br>
COURSE, FAIRE LA COURSE, ALLER EN COURSE, (Marine) se dit d'un vaisseau armé en temps de guerre pour aller faire des prises sur l'ennemi. On ne peut aller en course sans avoir une commission de l'amiral ; et un vaisseau qui en temps de guerre ferait la course sans avoir de commission particulière, serait traité comme forban.
Lire la suite...