(Histoire ancienne) les jeux circenses ou les jeux du cirque, terme générique sous lequel on comprenait tous les combats du cirque, de quelque nature qu'ils fussent ; à pied, à cheval, sur un char, à la lutte, à coups d'épées, de dards, de piques, de flèches, contre des hommes ou des animaux, dans l'arene ou sur de grands réservoirs d'eau, tels que les naumachies ou représentations de batailles navales : mais dans leur origine ces jeux n'étaient que différentes sortes de courses, auxquelles on joignit ensuite les autres combats athlétiques.

Ceux des gladiateurs étaient les plus usités, et il n'y avait guère que les hommes vils et mercenaires qui donnassent ce plaisir au peuple : les honnêtes gens auraient cru se déshonorer en faisant le personnage d'acteurs dans ces exercices.

La plupart des fêtes des Romains étaient accompagnées de jeux du cirque, et les magistrats donnaient souvent ces sortes de spectacles au peuple ; mais les grands jeux, nommés proprement circenses, duraient cinq jours, et commençaient le 15 de Septembre.

L'empereur Adrien institua, l'an 874 de la fondation de Rome, de nouveaux jeux de cirque qui furent nommés jeux plébéiens ; mais les auteurs qui nous en apprennent le nom, n'expliquent point s'ils étaient composés d'exercices différents de ceux des jeux ordinaires. Voyez CIRQUE. (G)