Histoire ancienne

S. m. (Histoire ancienne) profondeur ou enceinte creusée dans les lieux des combats ; il n'était pas permis aux combattants d'en sortir.
S. m. (Histoire ancienne) supplice en usage chez les anciens Perses. C'est le même que M. Rollin dans son Histoire ancienne, appelle le supplice des auges. Le mot scaphisme venant de ou , un esquif, petit vaisseau creux, et par similitude une auge, ou de , je creuse.

Ce supplice consistait à mettre le criminel à la renverse dans une auge assez grande pour contenir son corps, et à laquelle on avait pratiqué cinq échancrures pour laisser passer ses pieds, ses mains et sa tête ; on le couvrait ensuite d'une autre auge également échancrée, qu'on clouait ou qu'on liait fortement sur l'auge inférieure. Dans cette posture incommode, on lui présentait la nourriture nécessaire, qu'on le forçait de prendre malgré lui. Pour boisson, on lui donnait du miel détrempé dans du lait ; et on lui en frottait ensuite tout le visage, ce qui attirait sur lui une quantité incroyable de mouches, d'autant plus qu'il était toujours exposé aux rayons ardents du soleil. Les vers engendrés de ses excréments, lui rongeaient les entrailles au-dedans. Ce supplice durait ordinairement quinze ou vingt jours pendant lesquels le patient souffrait des tourments indicibles.

S. f. (Histoire ancienne) espèce de courtisannes du dernier ordre ; elles étaient pauvres. Au défaut de pommades odorantes et d'eaux de senteur, elles se servaient de l'huîle du schoenus.
S. f. (Histoire ancienne) fêtes qu'on célébrait dans l'Arcadie en l'honneur de Bacchus, dont on portait la statue sous un dais ou pavillon, . En cette solennité les femmes se soumettaient à la flagellation devant l'autel du dieu pour obéir à un oracle de Delphes. On nommait aussi scieries ou scires, une solennité d'Athènes, dans laquelle on portait en pompe par la ville des tentes ou pavillons suspendus sur les statues des dieux, principalement de Minerve, du Soleil, et de Neptune, et l'on donna au mois de Mai, dans lequel on la célébrait, le nom de scirrophorion. On prétend qu'elle avait quelque ressemblance avec la fête des tabernacles chez les juifs.
S. m. (Histoire ancienne) nom que donnaient les Romains à un bâton ou sceptre d'ivoire, que portaient les consuls pour marque de leur dignité. Dans les temps de la république, il parait que ce bâton n'était qu'une verge unie et sans ornement ; sous les empereurs, et principalement sous ceux de Constantinople, le scipio était surmonté d'une aigle, et terminé par un buste qui représentait l'empereur régnant.