Histoire ancienne

S. m. pl. (Histoire ancienne) peuples de Scythie, ou plutôt de la Sarmatie en Europe, où ils habitaient l'Ingrie ou l'Ingermanland, le duché de Novogorod, et celui de Pleskow d'aujourd'hui.
sub. f. (Histoire ancienne) fête des Romains, dans laquelle on faisait une revue générale des troupes dans le champ de Mars, au mois d'Octobre. Les chevaliers, les centurions et tous les soldats étaient couronnés, et l'on y faisait un sacrifice au son des trompettes. Ce nom vient du Latin arma lustrare, faire la revue des armes. Varron donne à cette fête une autre origine : il prétend que cette fête était regardée comme un , expiation ou bénédiction des armes, dérivant armilustrium de arma luere, ou lustrare, qui en termes consacrés à la religion payenne, signifiaient une expiation, pour la prospérité des armes des Romains. (G)
S. m. pl. (Histoire ancienne) nom que les Syracusains donnaient aux hommes de condition libre qui par le malheur de leur fortune étaient obligés de servir pour subsister. (G)
S. f. (Histoire ancienne) nom d'une mesure en usage chez les Grecs ; elle contenait cinquante pieds, si l'on en croit Suidas. Ce mot signifiait plus fréquemment une mesure carrée qui faisait la moitié du plethron. Voyez PLETHRON.

S. m. (Histoire ancienne) ou plutôt HARPAGE, comme on le trouve écrit dans les anciennes inscriptions, signifie un enfant qui meurt au berceau, ou du moins dans sa plus tendre jeunesse. Ce mot est formé du grec , rapio, je ravis : on le trouve rarement dans les auteurs latins. Gruter l'emploie, p. 682. inscript. IXe dans l'épitaphe de Marc-Aurele, qui mourut à l'âge de 9 ans 2 mois et 13 jours ; mais cette inscription fut trouvée dans les Gaules, où l'on parlait le grec corrompu.

Les Romains ne faisaient ni funérailles ni épitaphes aux harpages ; on ne brulait point leur corps ; on ne leur érigeait ni tombeaux ni monuments, ce qui fait qu'on trouve dans Juvenal :