S. f. (Histoire judaïque) portion du pentateuque que les Juifs lisaient chaque jour du sabbat. Ils ne divisaient point les cinq livres de la loi en chapitres, comme nous, mais ils en faisaient cinquante-quatre parties qu'ils nommèrent parasche. Chaque sabbat ils en lisaient une, et cette lecture remplissait l'année. Pendant la persécution d'Antiochus Epiphanès, qui fit bruler le volume de la loi, et en défendit la lecture aux Juifs, ils lisaient quelques versets des prophetes qui avaient du rapport avec la parasche qu'ils auraient dû lire ; mais délivrés de cette tyrannie par les Macchabées, ils reprirent leur ancienne coutume, et ajoutèrent à la lecture des parasches quelques versets des prophetes, comme ils avaient fait pendant qu'ils avaient été privés de la lecture de la loi. Le mot parasche signifie division. Les Juifs ont donné aux parasches et aux divisions de l'Ecriture, pour nom, le premier mot par lequel elles commencent.