S. f. (Histoire judaïque) sorte de vêtement des Hébreux.

Il est dit dans Daniel, c. IIIe vers. 94. que les trois hébreux ayant été jetés dans la fournaise ; le feu ne leur fit aucun mal, et que leurs sarabales demeurèrent entières : saraballa eorum non sunt immutata. Ce terme saraballa est chaldéen, et on le lit dans l'original de l'édit de Nabuchodonosor, Daniel, c. IIIe vers. 21. Aquila, Théodotion et Symmaque ont lu sarabara, . Tertullien lit de même, et dit dans son traité de Pallio qu'Alexandre le grand n'eut pas honte de quitter l'habit militaire des Grecs pour prendre les sarabares des peuples vaincus. Ces sarabares étaient, à ce qu'on croit, des culottes ou des bandes qui enveloppaient les jambes et les cuisses. On trouve aussi quelquefois sarabara pour un habillement de tête. Voyez Saumaise sur Tertullien de Pallio, c. iv. et Ducange, Gloss. au mot sarabara ; Calmet, Dict. de la Bible, tome III. p. 480.