S. f. (Histoire moderne) vêtement long et fort ample, que portent par-dessus tous les autres habits les gens de loi, ou jurisconsultes, les théologiens et les gradués d'Angleterre. La forme de ces robes n'est pas la même pour les ecclésiastiques et pour les laïques, cependant les uns et les autres s'appellent en général gens de robe.
Dans quelques universités, les Médecins portent la robe d'écarlate ; dans celle de Paris, le recteur a une robe violette avec le chaperon d'hermine ; les doyens des facultés, procureurs, questeurs des nations portent la robe rouge fourrée de vert. Les docteurs de la maison de Sorbonne portent toujours la robe d'étamine ou de voîle noir par-dessus la soutane dans leur maison, et les docteurs en Théologie la portent également aux assemblées, examents, thèses, et autres actes de faculté, de même que les professeurs et autres suppôts de la faculté des Arts, dans leurs classes et assemblées, soit de leur nation, soit de l'université. Ces robes sont faites comme celles des avocats, à l'exception des manches qui sont plus courtes, quelques-unes sont garnies de petits boutons, et d'autres simplement ouvertes par-devant avec un ruban noir sur les bords. Les robes des appariteurs ou bedeaux sont de la même forme et de la même couleur, et quelquefois toutes semblables à celles des avocats. Ceux des paroisses en portent ordinairement de mi-parties ou de deux couleurs.
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