plus communément SAINTES, ISLES DES, (Géographie moderne) ce sont trois petites îles situées en Amérique entre la pointe méridionale de la Guadaloupe, et la partie septentrionale de la Dominique, sous le vent de Marie-Galande.

Ces îles sont disposées de telle sorte qu'elles forment au milieu d'elles un port fort commode ; leur terrain quoique très-montagneux, produit du coton, du caffé, du tabac, du mahys et des légumes ; les habitants français qui les occupent, élèvent des bestiaux, des volailles, des cabris, des moutons et des cochons dont ils font commerce avec la Guadeloupe et la Martinique. Le pays est sain, à l'exception de quelques fièvres annuelles ; et il manque d'eau courante.

SAINTS ou SAINTES, épithète qui précéde souvent le nom de plusieurs des îles Antilles, dont quelques-uns ont été obmis dans les volumes précédents.

Sainte-Alousie, voyez LUSSIE ou LUCIE.

Saint-Barthélemi, île appartenant aux François qui y cultivent du tabac, du coton et des légumes ; elle est située par les 17 degrés 45 minutes, entre Saint Martin et S. Christophe.

Saint-Christophe, cette île très-agréable qui dans le commencement fut établie en commun par les François et les Anglais, est restée à ces derniers depuis l'année 1702. Son climat est fort sain ; elle est située par les 17 degrés 26 minutes au nord de l'équateur, et peut avoir environ dix-huit lieues de tour.

Sainte-Croix, voyez l'article SAINTE-CROIX.

Saint-Eustache, île hollandaise, Voyez EUSTACHE.

Saint-Jean, petite ile, l'une des vierges appartenant aux Danois, voisines de S. Thomas. Cette île est très-médiocre.

Saint-Martin, l'une des Antilles située par les 18 degrés de latitude au nord de l'équateur, entre l'Anguille et S. Barthélemi. Cette île est occupée en commun par les François et les Hollandais qui y cultivent du mahis, des feves, et autres légumes dont ils font commerce à la Martinique.