(Géographie moderne) capitainerie de l'Amérique méridionale au Brésil, sur la rivière des Amazones. Les Portugais y ont bâti une grande ville dont les rues sont bien alignées, les églises belles, les maisons riantes, la plupart bâties en pierre et en moèllon. Le commerce direct de Lisbonne avec Para d'où il vient tous les ans une flotte marchande, fait la richesse du Portugal.

La latitude de Para, suivant M. de la Condamine, est un degré 28 min. La différence du méridien de Para à celui de Paris est d'environ 3 heur. 42 min. à l'Occident. La déclinaison de l'aiguille aimantée d'un peu plus de quatre degrés Nord-Est. Le pendule fait à Para en 24 heures de temps moyen, 31 ou 32 vibrations plus qu'à Quito, et 50 ou 51 vibrations plus qu'à Pichincha. Il résulte de-là que sous l'équateur deux corps, dont l'un peserait 1600 liv. et l'autre 1000 livres au niveau de la mer, étant transportés le premier à 1450 taises ; le second à 2200 taises de hauteur, perdraient chacun plus d'une livre de leur poids. Mém. de l'acad. 1745. (D.J.)

PARA, s. m. (Commerce) mesure de contenance dont les Portugais se servent dans les Indes orientales à mesurer les pais, les feves, le ris, les autres legumes secs. Le para pese 22 livres d'Espagne, et c'est la vingt-cinquième partie du mourais. Voyez MURAIS ou MOURAIS. Dict. de comm.