S. m. (Histoire de Genève) titre et dignité que possédait un seigneur dans la ville de Genève, ses fonctions répondaient à celles des vidames de France. Les vidomnes de Genève avaient été institués pour défendre les biens temporels de l'église et de l'évêque. Les comtes de Savoie, après avoir tenté sans succès toutes sortes de moyens pour se rendre souverains du Genevois, prirent le parti d'acheter le vidomnat de la république. Amédée V. en traita avec Guillaume de Conflans qui en était évêque, et il fit exercer cette juridiction par un lieutenant qui se nommait vidomne. Enfin les Genevois, tyrannisés par les ducs de Savoie et par leur propre évêque Pierre de la Beaume, formèrent des conseils dans leur ville à l'imitation des cantons de Berne et de Fribourg, avec lesquels ils avaient fait alliance le 7 Novembre 1529. L'un de ces conseils, qui était celui des deux-cent, résolut d'établir à perpétuité une nouvelle cour de justice ; il la composa d'un lieutenant et de quatre assesseurs, qu'on a depuis nommés auditeurs, pour que ce tribunal tint lieu de celui de vidomne, dont le nom et l'office serait aboli pour toujours. Ce projet a été si bien exécuté, que depuis ce temps-là on n'a plus entendu parler de vidomne à Genève. (D.J.)
(Géographie moderne) nom commun à deux petites villes d'Allemagne, l'une en Autriche, sur les frontières de la Moravie, et dont le terroir produit d'excellent vin. L'autre petite ville nommée Rez ou Reez, est dans la Marche de Brandebourg sur les confins de la Poméranie, entre Arnsheim et Falckenburg. (D.J.)
REZ, s. m. (Architecture) niveau du terrain de la campagne, qui n'est ni creuse, ni élevée. On fait les fondements soit de moilon, soit de libage jusqu'aux rez-de-chaussée. (D.J.) Lire la suite...