Geographie ancienne

S. m. pl. (Géographie ancienne) anciens peuples de la Gaule, dont parle César, de bell. Gall. lib. VII. cap. Lxxv. Leur assiette ne peut mieux s'accommoder que de l'Albigeais ; tout le reste de cette frontière était occupé par les peuples Cadurci, le Quercy ; Ruteni, le Rouergue ; Gabali, le Gévaudan, et Velauni, le Vélay. (D.J.)
(Géographie ancienne) ville de la Célésyrie, selon Ptolomée, entre Laodicée et Abila. Il y avait un temple consacré au soleil, dont les restes sont un monument précieux d'antiquités ; car on ne doute guère que la ville d'Héliopolis en Célésyrie, ne soit Balbec de nos jours, comme Maundrell l'établit dans son voyage d'Alep à Jerusalem. Voyez l'ouvrage intitulé, Description des ruines d'Héliopolis, avec leur représentation en taille-douce. La Haye, 1757, in-folio.

2°. Héliopolis, ou la ville du soleil, était encore une ville d'Egypte décrite par Strabon ; et même dans ce pays-là, il s'en trouvait deux de ce nom, au rapport de Ptolomée, fort croyable sur ce point, puisqu'il avait passé une partie de sa vie en Egypte.

(Géographie ancienne) Ce nom a plusieurs significations différentes, qu'il ne faut pas confondre ; tantôt il signifie une ville particulière, tantôt un petit canton de la Thessalie, tantôt une grande partie de la Grèce, distinguée de l'Epire, de la Macédoine, du Péloponese, etc. Mais pour éviter les détails, je remarquerai seulement deux choses : 1°. que les noms d'Hellas et d'Hellenes, qui signifient lae Grèce propre et les Grecs, ne se bornèrent point là, et qu'ils furent employés pour désigner toutes les augmentations de cette Grèce propre, comme la Macédoine, et généralement tout ce que les Latins ont entendu par le mot de Grèce. 2°. Que quand la Grèce propre ou l'Hellas, prit le nom d'Achaïe, parce qu'elle était entrée dans la ligue des Achéens, il faut en excepter l'Etolie, qui fit une ligue à part, à laquelle se joignirent les Acarnaniens. (D.J.)
S. m. pl. (Géographie ancienne) peuple qui faisait partie des Perrhebes Epirotes, et dont on tirait les ministres de Jupiter à Dodone ; ce sont les mêmes que les Selles et les Helles, quoique Pline en fasse autant de gens différents. On appelait helle ou siège, le lieu de l'oracle de Jupiter à Dodone, de sorte qu'il est vraisemblable que le fertîle canton qu'Hésiode nomme Hellopie, n'était autre chose que les terres des environs de l'oracle, ou de la dépendance de son siège. (D.J.)
(Géographie ancienne) contrée de la Thrace, ainsi nommée du mont Haemus : on appela d'abord Haemimontani ceux qui habitaient le mont Haemus ; et dans un siècle postérieur, on en fit une province nommée Haemimontus. La province du mont Haemus était entre la seconde Moesie et l'Europe. Elle avait la Thrace propre à l'occident, la province de Rhodope au sud, l'Europe propre à l'est, la seconde Moesie et la Scythie au nord. Selon les notices ecclésiastiques, elle avait cinq ou six diocèses épiscopaux, dont le métropolitain prenait la qualité d'exarque. (D.J.)