Geographie ancienne

(Géographie ancienne) ville d'Italie, dans l'Etrurie, l'une des douze premières colonies des Toscans, et plus ancienne de cinq cent ans que Rome même. Strabon, l. V. p. 154. dit qu'elle est située dans une vallée, et que la forteresse qui la défendait était sur le haut d'une colline. Elle soutint trois ans le siège contre Sylla, devint ensuite un municipe, et eut le titre de colonie. Les thermes de son territoire sont nommés dans la table de Peutinger aquae volaterranae ; cette ville conserve son ancien nom ; car on l'appelle Volterra, ou Volterre. Il y avait encore dans le dernier siècle une maison de son voisinage qu'on nommait l'Hospitalité, bâtie sur le champ de bataille où Catilina fut tué.

(Géographie ancienne) ville ou bourgade d'Italie dans l'Etrurie, à l'embouchure du Cecina, avec un port, selon Pline, l. III. c. Ve Ce lieu nommé aujourd'hui Vadi, est placé par l'itinéraire d'Antonin entre Populonium et ad Herculem, à vingt-cinq milles du premier ; et à dix huit milles du second. (D.J.)
(Géographie ancienne) peuples de la Gaule-Narbonnaise. On divisait ces peuples en Volces arécomiques et en Volces-tectosages. Souvent on les désignait sous le nom générique de Celtes, dont ils formaient une des principales cités. Les Volces-arécomiques, Volcae arecomici, dans Strabon, l. IV. p. 186 ; et Volcae aricomii, dans Ptolémée, l. II. s'étendaient jusqu'au bord du Rhône. Ptolémée leur donne deux villes qu'il marque dans les terres ; savoir Vindomagus et Nemausum Colonia. Les Volces tectosages, Volcae tectosages, s'étendaient jusqu'aux Pyrénées, depuis la ville de Narbonne qui était dans leur pays. Samson dit qu'ils occupaient tout le haut Languedoc et davantage. Voyez TECTOSAGES.

(Géographie ancienne) Dion Cassius, l. LV. sub finem, nomme ainsi les marais auprès desquels les Batones attaquèrent Coecina Severus, dans le temps qu'il voulait y faire camper son armée. Ces marais devaient être au voisinage de la Moesie. (D.J.)
(Géographie ancienne) ville d'Italie, dans l'Etrurie. Ptolémée, l. III. c. j. la marque dans les terres. Ses habitants sont appelés Volcentini par Pline, l. III. cap. Ve qui les surnomme Etrusci ; il ajoute qu'ils avaient donné leur nom à la ville Cossa qui était dans leur territoire, et qu'on appelait Cossa Volcientium. Dans les premiers temps, au-lieu de Volci et de Volcentini, on écrivait Vulci et Vulcientes, comme on le voit dans la table des triomphes du capitole, où on lit : De Vulsiniensibus, et Vulcientibus. (D.J.)