Geographie ancienne

(Géographie ancienne) montagne de l'Arabie heureuse, selon Ptolomée, l. VI. c. VIIe Le manuscrit de la bibliothèque palatine lit Zames, au-lieu de Zametus ; et Ortelius dit que dans les cartes modernes cette montagne est nommée Zimat. (D.J.)
(Géographie ancienne) ville de l'Ethiopie, sous l'Egypte, selon Pline, l. VI. c. xxjx. qui dit que c'est là qu'on commençait à voir des éléphans. (D.J.)
(Géographie ancienne) ancien nom de la ville de Messine, selon Hérodote, l. VII. Polymn. pag. 438. Les Messéniens, peuples du Péloponnèse, ayant été chassés de chez eux après avoir soutenu de longues guerres contre les Lacédémoniens, se transplantèrent en Sicile, où s'étant rendus maîtres de Zancle, ils lui donnèrent le nom de Messine. Ce fut Epaminondas qui, après la bataille de Leuctres, les rappela, et les rétablit dans leur pays. (D.J.)
ou TZANI, (Géographie ancienne) peuples des environs de la Colchide. Lorsqu'on Ve d'Arménie en Persarménie, dit Procope, Bel. persici, l. I. c. xiv. de la traduction de M. Cousin, on a au côté droit le mont Taurus, qui s'étend jusqu'en Ibérie, et en d'autres pays voisins ; il y a au côté gauche un long chemin, dont la pente est douce, et de hautes montagnes qui sont couvertes de neige en toutes saisons ; c'est de ces montagnes que le Phase tire sa source, et d'où il Ve arroser la Colchide. Ce pays a été de tout temps habité par les Tzaniens, appelés autrefois Saniens, peuple barbare et qui ne dépendait de personne. Comme leur terre était stérile, et leur manière de vivre sauvage, ils ne subsistaient que de ce qu'ils pillaient dans l'empire. L'empereur leur donnait chaque année une certaine somme d'argent, afin d'arrêter leurs courses ; mais se souciant fort peu de leurs serments, ils ne laissaient pas de venir jusqu'à la mer, et de voler des Arméniens et des Romains ; ils faisaient de promptes et de soudaines irruptions, et se retiraient aussitôt dans leur pays. Quand ils étaient rencontrés en campagne, ils couraient risque d'être battus ; mais l'assiette des lieux était telle qu'ils ne pouvaient être pris. Sylla les ayant défaits par les armes, acheva de les conquérir par ses caresses. Ils adoucirent depuis la rudesse de leurs mœurs, en s'enrolant parmi les Romains, et en les servant dans les guerres ; ils embrassèrent la religion chrétienne. Ils sont appelés Zanni par Agathias, l. V. qui les place sur le Pont-Euxin, aux environs de Trapézunte. (D.J.)
(Géographie ancienne) promontoire de la Gaule narbonnaise, selon Pline, l. III. c. iv. dont voici le passage : Promontorium Zao : Citharista portus. C'est ainsi, dit le père Hardouin, que lisent tous les manuscrits ; au-lieu que les exemplaires imprimés portaient promontorium Citharista, portus, ou promontorium Zacotharista, ou Zaoportus. Ce promontoire s'appelait aussi Citharista, comme le port : car on lit dans Ptolomée, l. II. c. VIe . C'est présentement le cap Sisiat, ou de Cerchiech, près de Toulon ; et le port Citharista est aujourd'hui le port de Saint George, ou le port de Toulon. (D.J.)