Histoire d'Angleterre

S. m. (Histoire ancienne d'Angleterre) manière de se purger d'un crime parmi les Anglo-Saxons.

Une des manières reçues chez les Anglo-Saxons pour se purger d'un crime, s'exécutait par le moyen d'une once de pain ou de fromage consacrée avec beaucoup de cérémonie, qu'on donnait à manger à la personne accusée, qui devait être à jeun. On croyait que si elle était coupable, ce morceau devait s'arrêter dans son gosier et l'étouffer, mais qu'au contraire elle l'avalerait aisément si elle était innocente. Voilà où en étaient nos pères.

S. m. (Histoire moderne d'Angleterre) C'est la fameuse ligue que les Ecossais firent ensemble en 1638, pour maintenir leur religion libre de toute innovation.

S. m. (Histoire d'Angleterre) le premier degré de noblesse chez les Anglo-Saxons. Comme l'origine de cette dignité, de ses fonctions, et de ses prérogatives, répand un grand jour sur les premiers temps de l'histoire de la Grande-Bretagne, il n'est pas inutîle d'en fixer la connaissance, qui ne se trouve dans aucun dictionnaire français.

Ce mot, qui dans son origine ne signifie qu'un homme âgé ou ancien, vint peu-à-peu à désigner les personnes les plus distinguées, apparemment parce qu'on choisissait pour exercer les plus grandes charges, ceux qu'une longue expérience en pouvait rendre plus capables : méthode que nous ne connaissons guère. Ce n'est pas seulement parmi les Saxons que ces deux significations se trouvent confondues ; on voit dans l'Ecriture-sainte, que les anciens d'Israèl, de Moab, de Madian, étaient pris parmi les principaux de ces nations. Les mots, senator, sennor, signor, seigneur, en latin, en espagnol, en italien, et en français, signifient la même chose.

(Histoire moderne d'Angleterre) c'est le nom qu'on donna en Angleterre sous Jacques I. à ceux qui adhéraient aux rits de l'église anglicane, par opposition aux Calvinistes, qu'on appela Presbytériens. Voyez PRESBYTERIENS.

Dans la suite, sous Charles I. ceux qui suivaient le parti du roi furent nommés Episcopaux rigides, et les parlementaires, Presbytériens rigides.

Quand Charles II. fut monté sur le trône, les différentes branches des deux partis commencèrent à se mieux distinguer ; et comme ils se rapprochèrent, ils formèrent les deux branches de Wighs et de Torys mitigés par rapport à la religion, de même que par rapport au gouvernement.

en Angleterre, est un ancien registre gardé par le secrétaire de l'échiquier, lequel contient l'énumération de la plupart des fiefs que le roi possède dans le royaume d'Angleterre, avec des enquêtes sur les sergenteries, et sur les terres échues à son domaine par droit d'aubaine. Il porte le nom de son compilateur, Jean de Nevil, qui était un des juges-ambulants sous le règne d'Henri III. roi d'Angleterre. (A)