Géographie & Astronomie

S. m. pl. terme de Géographie et d'Astronomie, se dit des peuples qui habitent la zone torride. Voyez ZONE. Ce mot vient d', autour, et de , ombre. On les a ainsi nommés, parce qu'ils ont leur ombre tantôt d'un côté, tantôt de l'autre ; c'est-à-dire dans une saison de l'année au septentrion, et dans l'autre au midi. Voyez OMBRE. Les Amphisciens sont aussi Asciens. Voyez ASCIENS. (O)
S. m. se dit, en terme de Géographie et d'Astronomie, de deux grands cercles, que l'on suppose s'entrecouper à angles droits aux pôles du monde. Voyez CERCLE.

L'un passe par les points solsticiaux, c'est-à-dire par les points où l'écliptique touche les deux tropiques ; et l'autre par les points équinoctiaux, c'est-à-dire par les points où l'écliptique coupe l'équateur : ce qui a fait donner au premier le nom de colure des solstices, et au second celui de colure des équinoxes. Voyez SOLSTICE et EQUINOXE.

adj. (Géographie et Astronomie) distance méridionale en navigation, est la différence de longitude entre le méridien sous lequel le vaisseau se trouve, et celui dont il est parti. Voyez LONGITUDE.

Parties, milles ou minutes méridionales dans la navigation, ce sont les parties dont les méridiens croissent dans les cartes marines à proportion que les parallèles de latitude décroissent. Voyez CARTE.

S. f. (Géographie et Astronomie) c'est la soixantième partie d'un degré. Voyez DEGRE. Ce mot vient du latin minutus, petit.

On appelle aussi les minutes, minutes premières ; mais le mot de minutes tout court est plus usité.

Les divisions des degrés sont des fractions dont les dénominateurs croissent en raison sexagecuple, c'est-à-dire qu'une minute - 1/60 de degré, une seconde 1/3600. Voyez SECONDE.

(Géographie et Astronomie) c'est la quatrième partie de l'hémisphère divisée par le méridien. La quarte septentrionale orientale est celle qui est entre l'orient et le midi. (D.J.)

QUARTE, fièvre (Médecine) espèce de fièvre intermittente, qui revient tous les quatre jours après deux jours d'intermission, et qui s'annonce par le frisson, auquel succede la chaleur. Dans cette fièvre, la nature tâche de se délivrer elle-même de quelque matière nuisible adhérente à quelques-uns des viscères hypocondriaques, et de prévenir en s'en délivrant le mal qui en pourrait résulter.