Ile

ustensîle de cuisine, qui sert à donner à une broche un mouvement modéré, et entretenu par un poids qui met en jeu plusieurs roues, à l'une desquelles est attachée une poulie qui retient une ou plusieurs chaînes qui répondent aux broches, et leurs communiquent le mouvement qu'elles ont reçu des roues. Cette machine est composée de trois roues qui ont chacune leur pignon, d'un rouleau, d'une cage et d'un volant. La première de ces roues se nomme grande roue ; son arbre est revêtu d'un rouleau de bois, partagé en deux parties, sur lesquelles sont deux cordes qui vont en sens contraire. La première qu'on peut appeler corde du poids, se devide et se déroule en descendant, pendant que la seconde que nous nommerons corde de remontoir, se roule et s'entortille autour du rouleau, garni d'un ressort qui le retient à une des croisées de la grande roue, lorsqu'on a suffisamment remonté le poids ; immédiatement au-dessus du même côté, est un second pignon qui s'engrene dans une autre qu'on nomme seconde roue, qui Ve répondre au pignon de la roue de champ. Celle-ci est placée environ vers le milieu de la cage, au-dessous du volant ; ses dents renversées de côté, s'accrochent aussi dans celles du pignon du volant, et le fait tourner. Toutes ces roues ont chacune leur arbre qui s'emboite latéralement dans les montants de la cage, de façon néanmoins qu'il puisse y jouer aisément. Cette cage du châssis soutient et renferme tout l'ouvrage, excepté le volant qui est au-dessus, et la traverse par un trou qui y est pratiqué.