S. f. pl. (Marine) Ce sont des trous pratiqués dans le plat-bord du vaisseau, et dans la gorgère de son éperon. Il y a dix amures, quatre pour les couets, et six pour les écoutes des pacfis et de la civadière.

Les amures des couets de misene sont à la gorgère de l'éperon. Voyez les figures, Marine, Pl. I. et Pl. IV. fig. 1. Voyez ÉPERON.

Les amures des couets de la grande voîle sont à l'avant du grand mât dans le plat-bord, l'un à bas-bord, l'autre à stribord. Ces deux amures s'appellent dogues d'amure. Voyez les figures, Marine, Planche I.

Les amures des écoutes de la grande voîle sont à stribord et à bas-bord de l'artimon.

Les amures des écoutes de misene sont à stribord et à bas-bord du grand mât.

Les amures de la civadière sont auprès des amures des écoutes de misene.

Quoiqu'il y ait des amures pour les écoutes, on ne se sert du verbe amurer que pour les couets ; car on dit border l'écoute et haler l'écoute.

Les amures servent pour aller à la bouline et serrer le vent. Voyez COUETS.

Amures d'une voile, ce sont les manœuvres qui servent à l'amurer.

L'amure d'artimon, c'est un palanquin, ou quelquefois une corde simple.

On dit l'amure à bas-bord, l'amure à stribord, pour marquer qu'un vaisseau est amuré au côté droit ou au côté gauche.

Les amures des voiles d'étay sont de simples cordes.

Dogue d'amure, c'est le trou pratiqué dans le côté du vaisseau à l'embelle. Voyez DOGUE D'AMURE. (Z)